mercredi 8 août 2012

L'énigme posée par la lettre G au centre de l'Étoile Flamboyante peut-être enfin résolue - Symbolique de la loge maçonnique.


L'énigme posée par la lettre G au centre de l'Étoile Flamboyante n'en est plus une.




Symbolique de la loge maçonnique, ou "Ça ressemble à quoi et comment ça fonctionne"


Dans le post Symbolique-des-cathédrales du Blog Formes-et-symboles-utilisés-dans-les-arts-sacrés, j'avais montré qu'une cathédrale a les formes de sa fonction, "Notre Mère, l'Église", suivant la rhétorique du Vatican. Elle a donc la forme d'un corps de femme, une Notre-Dame. Le recours à l'étymologie populaire facilite l'accès à cette réalité.

En fait rien d'extraordinaire à cela, rien que la mise en oeuvre d'un précepte des bâtisseurs, rappelé très justement par Claude_Nicolas_Ledoux

Architecte humaniste, utopiste et franc-maçon, il était un maître d'oeuvre très actif de la fin de l'Ancien Régime. Il est le concepteur de la Saline_Royale_d'Arc-et-Senans  mondialement connue et très visitée, et de l'Oïkema restée à l'état de projet.




                                                            L'Oïkema Maison du plaisir

Ce précepte énoncé par Ledoux est le suivant:
"Pour qu'une oeuvre d'architecture soit belle, confortable et pérenne, elle doit avoir les formes de sa fonction".

En tablant sur une continuité dans la façon de penser des maîtres d'oeuvre du Moyen-Âge aux maçons contemporains, on va appliquer le précepte rappelé par Ledoux au symbolisme de la loge maçonnique dans ses formes et fonctions.

La démarche est illustrée par l'OÏKEMA.


Cette démarche est ancienne apparemment, car à ESSÉ on la mettait déjà en pratique en faisant intervenir des Fées qui transportaient les pierres dans leur devantière pour construire un utérus à greffer à la Terre-Mère.

La Roche aux Fées est le plus grand dolmen visitable en France.
Un initié qui entre dans le monument saisit instantanément la ressemblance éclatante de ce passage avec l'introduction du postulant dans la loge.


L'utérus, une obsession ancienne traduite dans la représentation d'un C ou G.



Å l'origine une fascination pour le tablier de sapeur objet de tous les fantasmes masculins.


Le tablier de Maître Maçon en est encore aujourd'hui la preuve éclatante.


En fait une démarche tout à fait rationnelle.



Mais une erreur d'interprétation du signe G pris pour une lettre alors qu'il n'est qu'une vulve, un "GAMA".








Pour finir, j'ose affirmer qu'à la GLDF, comme dans d'autres obédiences, on discourt savamment  sur un sujet, le G, qu'on ne connait pas (réalisant ainsi une sorte d'oxymore). C'est le risque que court tout spécialiste qui ignore  ses racines.


Le G, un condensé de la nostalgie des origines et du mythe de l'éternel retour. Il en est le symbole éclatant. Et pour ne pas induire plus avant les soeurs et les frères en erreur, je propose une nouvelle représentation de l'étoile flamboyante conforme à la tradition qui remonte à l'aube de l'humanité.



                                                       Et exit le GADLU!                                    

    Å suivre...  le 01.03.2013.   En attendant, les curieux en apprendront un peu plus en se rendant sur:  http://rosartuno.blogspot.fr/2012/02/les-loisirs-le-debardage-les-miradors.html                    

                                                                                                   Maurice Rosart    

                        sur:  http://www.blogger.com/profile/13473395287451822932 

Ce message fait partie de la collection:    Formes et symboles utilisés dans les arts sacrés


7 commentaires:

  1. Hou bin ça doit être de la bonne, hein...

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    1. C'est comme tu le vois, et comme tu le vois, pour toi c'est bien...
      Cordialement. Maurice Rosart

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. le g ne ce voit pas, ne ce touche pas, mais il est présent partout.

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    1. Enfin à peu près partout. L'essentiel n'est-il pas qu'il soit là où il faut, et surtout qu'il ait la bonne orientation ?
      À ce moment-là seulement il n'est plus un G mais un signe préhistorique qui révèle une obsession vieille comme l'humanité et qui est source de vie. C'est d’ailleurs à cette obsession que nous devons d'être ici pour en parler.
      Cordialement. Maurice Rosart

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  4. L' obsession du diable est de monter plus haut que Dieu , qui n'est que la créatrice Isis / hathor/sekhmet... la reine au 1000 noms. il ne sait pas creer car c un animal sans ame donc il a tout le temps copié depuis plus de 7000 ans et detourné en version mal (vu que c que dans la destruction qu'il peut vivre et prosperer). Un jaloux, mysogyne, haineux, pervers, il deteste la reine noire. les femmes sont 'inferieures" dans ce systeme et les noirs sont des 'singes' races inferieures. Son règne n'a pu survivre que grace aux copies des dieux de l'egypte antique liés aux astres, a la repetition de ruse , de sorcellerie, de mensonges. / religions inventées, les avaleuses d'ames.
    Cordialememnt

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    1. Merci pour ces précisions originales. Elles ne sont pas dans le même registre. Mais pourquoi pas ?
      Cordialement.

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